02 ❝ Le monde d'aujourd'hui

San Francisco n'est plus que l'ombre d'elle-même et n'a plus grand-chose à voir avec la description de ce vieux guide touristique.

Manque d'eau potable, absence quasi-permanente d'électricité dans certains secteurs, sauf si vous êtes munis d'un générateur, terres devenues incultivables, plus rien ne compte que l'instinct de survie à présent. La ville a dû se réinventer malgré les grandes pertes subies. L'argent n'a plus aucune valeur et le troc est devenu la nouvelle monnaie courante.

Impossible de communiquer si ce n'est avec quelques radios trouvées çà et là. Les transports ne fonctionnent que sur les réserves et bientôt plus aucune voiture ne sera en circulation, sans le précieux or noir qui les fait tourner. Le "cable car" est à nouveau tiré par des bêtes de somme comme une certaine époque. Quant à la navigation, elle ne se fait plus qu'à la rame ou à la voile... Si l'on ose s'aventurer sur les eaux Maritimes...



Si la nature parvient toujours à se remettre, à reprendre ses droits, le climat a malgré tout changé. Les étés sont devenus beaucoup plus chaud avec, en moyenne, près de 10° de plus qu'en 2023. Quant aux hivers, ces derniers sont devenus bien plus froids, avec près de 10° en moins, voir plus par endroit, depuis cette même période aujourd'hui révolue.

La nuit est synonyme de danger et de terreur. Peu après les explosions des bombes en 2026, certains animaux ont commencé à changer eux aussi, devenant alors assoiffés de sang et affamés de chair humaine. Hypersensibles à la lumière du soleil, ils ne sortent plus que la nuit, devenant des prédateurs redoutables. Certains n'hésitent donc pas à se rapprocher des villes, pour trouver leurs proies.



San Francisco était connu pour son fameux brouillard persistant. Il n'a jamais été plus terrifiant que depuis la destruction du monde. Plus épais, plus dense, il tombe toutes les nuits et dissimule les animaux enragés. Les habitants ont vite appris à leurs dépends qu'il n'était pas bon de traîner dehors une fois la nuit tombée et savent qu'ils ont tout intérêt à se barricader.

La brume est si intense qu'on n'y voit pas à un mètre. Impossible alors de s'y déplacer en véhicule. Quant aux radios, elles semblent se détraquer fortement une fois l'obscurité arrivée. La lune et les étoiles ne sont plus d'aucune aide dans ces conditions et certains allument des feux pour espérer se repérer, bonne ou mauvaise idée ?


Les plus chanceux, cachés dans des bunkers durant les attaques, ont été épargnés par le virus et possèdent aujourd'hui quelques capacités particulières. Leurs privilèges persistent, malgré la situation. Reclus, ils vivent sur les réserves accumulées.

Mais tous les autres, qu'ils soient rebelles ou non, vivent bien souvent dans des logements encore délabrés. Ce sont eux qui souffrent le plus et qui subissent des restrictions au quotidien. Vivant bien souvent sans électricité, ils ont appris à vivre avec peu de choses. Certains d'entre eux souffrent des séquelles liées aux vaccins qu'ils ont eus.


Si en 2020 la ville comptait près de 900 000 habitants, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Les événements passés ont drastiquement fait baisser la population mondiale. La ville compte peut-être 20 000, 30 000 âmes... En réalité, il est impossible de savoir dans les conditions actuelles.

Comme partout, le chaos règne et c'est la loi du plus fort qui prédomine. Les plus malins, les mieux organisés ou les plus forts s'accaparent les territoires les plus intéressants.

Lorsque les drames ont commencé à arriver, beaucoup de personnes fortunées, aujourd'hui l'élite, se sont rendues au cœur de Treasure Island afin de s'isoler du monde et d'utiliser les bunkers qui y ont été construits il y a des années de ça. De même que dans la base militaire désaffectée du parc du Presidio, Fort Rock Point.

Un groupe d'anciens détenus s'est depuis longtemps accaparé le Ferry Building où ils ont créé un fight club. Très proche du pont qui mène à Treasure Island, ils se relaient pour protéger l'accès au pont.

Les autres survivants évitent de s'installer près des nombreuses collines et coins de verdure qui composent la ville, de peur d'être proches des animaux devenus dangereux.

Le quartier des affaires, et ses grandes tours, est pris d'assaut par les rebelles. Malgré les nombreux dégâts (buildings détruits, vitres brisées ect) la hauteur permet de voir tout ce qui se passe autour et de se protéger des animaux durant la nuit. Un des groupes à élu domicile dans la Transamerica Pyramid.

La ville est divisée en quatre grandes zones que vous trouverez ci-dessous. De plus, vous trouverez ici quelques photos de la ville : album

Pour plus de précisions, voici UNE CARTE INTERACTIVE.